BF.7 : le nouveau variant responsable de l’explosion des cas de Covid-19 en Chine






27 Décembre 2022

Le virus Sars-CoV-2, responsable de la Covid-19, continue de muter. Une manière pour lui de s’adapter et de continuer à survivre face aux diverses mesures sanitaires et aux vaccins. Depuis l’apparition de la maladie, plusieurs variants ont donné lieu à de l’inquiétude, certains étant responsables de pics épidémiques. BF.7 est le dernier à intéresser les scientifiques.


Oubliez BA.5, il se fera remplacer par BF.7

En France, le sous-variant d’Omicron, déjà variant du Sars-CoV-2, qui inquiète les autorités est BQ.1.1. Il serait identifié dans près de deux tiers des cas de Covid-19 dans l’Hexagone et serait en train de remplacer le précédent variant dominant, BA.5. BQ.1.1 pourrait être une des raisons de la hausse des cas de la fin de l’année 2022, soit la « neuvième vague ».

Mais la France s’en sort bien : les regards sont tous tournés vers la Chine. Le pays, qui a cessé de pratiquer sa politique du « zéro Covid » est en proie à une explosion du nombre de cas et de morts. Bien que les autorités locales tentent de maquiller les données, surtout le nombre de décès, les faits sont là. On estime que plusieurs centaines de millions de Chinois ont été infectés depuis la fin des restrictions.

BF.7 : le variant le plus contagieux à ce jour ?

L’explosion des cas en Chine s’expliquerait en particulier par la présence, sur le territoire, d’un nouveau sous-variant d’Omicron, appelé BF.7. S’il ne paraît pas plus dangereux, selon les spécialistes, il apparaît beaucoup plus contagieux. Son R0, son taux de reproduction, est estimé entre 10 et 19. Ce qui signifie qu’en moyenne une personne contaminée transmet le virus à plus d’une dizaine de personnes.

La comparaison avec les autres variants connus, explique Antoine Flahault, épidémiologiste, sur Twitter, permet de comprendre l’inquiétude. Les variants d’Omicron ont, en moyenne, un R0 de 5,08. BF.7 serait donc deux à trois fois plus contagieux.

Or ce sous-variant est déjà présent en Europe. En France, il ne représente que 1% des cas, mais l’Allemagne paraît très touchée, avec plus de 12% des cas. De quoi présager déjà une « dixième vague » en 2023...